LES  MALADIES  ET  PARASITES  DE  L’OLIVIER

        AUCUNE MALADIE, AUCUN  PARASITE  NE  MET  LA  VIE DE  L’OLIVIER  EN  DANGER 
sauf LA VERTICILOSE qui n’est causée que par des plaies infligées aux racines par le travail de l’homme avec ses outils. Pour les autres, un traitement préventif en pulvérisant de LA BOUILLIE BORDELAISE EST SUFFISANT en mars et septembre. Les insectes peuvent être traités avec un insecticide en cas d’attaque. En effet, la plupart sont cycliques, apparaissent et disparaissent selon la saison. Les traitements phytosanitaires pourraient donc être facultatifs, puisqu’il existe des arbres millénaires et centenaires qui ont survécu à des époques où ces traitements n’existaient pas. 
D’autre part,  plus l’olivier vieilli, moins il est vulnérable.
De plus, tous les oliviers n’attrapent pas forcément toutes les maladies. Il est d’ailleurs possible que votre olivier n’en attrape jamais aucune.

LA VERTICILOSE (Verticillium dahliae) 

 Champignon microscopique qui vit dans la terre et se propage dans l’arbre par les racines lorsque la sève monte. On remarque un dessèchement des bois de l’année, des fleurs, feuilles et fruits qui ne tombent pas tout de suite. Elle n’est due qu’à des blessures occasionnées par les outils et n’atteint souvent que les jeunes plants trop arrosés et trop entretenus.

L’OEIL DE PAON OU CYCLOCONIUM :

Maladie due à l’excès d’eau. Elle se caractérise par l’apparition de tâches brunes ou jaunes auréolées sur les feuilles. Elle s’élimine en supprimant les rameaux malades ou, au pire en pratiquant une taille sévère. Elle se traite facilement de manière préventive en pulvérisant de la Bouillie Bordelaise (sulfate de cuivre).

LA FUMAGINE : ou Noir de l’Olivier 

Crytogame qui se caractérise par une poussière noire qui envahit  feuilles et bois. Si votre olivier est atteint de fumagine, pratiquez une taille  sévère et lavez en brossant la charpente et le tronc avec du savon de Marseille afin de supprimer cette poussière. On peut traiter de manière préventive en mars avec de la Bouillie Bordelaise. Elle se développe rarement sur les jeunes arbres.      

LA COCHENILLE :

Insecte qui suce la sève de l’Olivier. Elle est facile à repérer car elle forme des capsules noires au dos des feuilles et sur les branches. Elle est cyclique et n’apparaît que lorsqu’il fait chaud et humide. Elle se développe surtout vers mai-juin et meurt ensuite en se desséchant. Ces capsules contiennent un suc appelé Miellat qui favorise le développement de la Fumagine. Elle s’élimine à l’aide de produits phytosanitaires mais on peut la traiter de façon préventive en pulvérisant de la Bouillie Bordelaise. Si vous apercevez une ou plusieurs de ces capsules noires, supprimez-les avec les doigts. Si votre olivier en est rempli, ayez de la patience. « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ».

LA MOUCHE DE L’OLIVIER OU DACUS OLEA :

C’est un insecte qui n’atteint que les olives. Lorsque l’olive est formée, verte vers le mois de juillet, il pique l’olive et pond des oeufs, une larve se dévelloppe et creuse des galeries, se transforme en chrysalide et donne ensuite naissance à un insecte adulte qui s’échappera à l’extérieur du fruit en y perçant un trou. Un traitement phytosanitaire au mois de juillet est nécessaire si on veut l’éliminer… Les olives atteintes par Le Dacus vont s’oxyder par pénétration de l’air dans les galeries creusées par l’insecte. Ces fruits donneront une huile au taux d’acide oléique trop élevé. La conservation de l’huile produite avec des olives atteintes sera impossible car elle contiendra un taux élevé de Piroxyde (oxyde contenant trop d’oxygène). Veillez donc à ne pas porter de telles olives au moulin !!

LE NEIROUN OU CHIRON ou scolyte de l’olivier 

C’est un petit coléoptère qui fait des trous et des galeries sous l’écorce de l’olivier. Il est facilement repérable, on aperçoit de petits amas de sciure. Il s’attaque surtout aux arbres affaiblis. En cas d’attaque taillez et détruisez les rameaux atteints.

L’OTIORRYNQUE est rare :

c’ est un insecte qui ne ronge en demi-cercle que les jeunes feuilles de l’Olivier. Il attaque la nuit, il peut être piégé en posant un anneau de glu sur le tronc.

LE THRIPS :

C’est un insecte qui ne déforme que les feuilles, les boutons floraux, les jeunes pousses et les jeunes olives. Il ne se développe que durant les grosses chaleurs

LA TEIGNE : 

Elle ne s’attaque qu’aux feuilles, fleurs et fruits de l’olivier. C’est un papillon à trois générations :
. la génération Phyllophage : au début du printemps ses chenilles rongent les bourgeons terminaux ;
. la génération Anthophage : au printemps, les organes de la fécondation des fleurs sont rongés par les chenilles, les fleurs avortent et les petits fruits tombent ;
. la génération Carcophage : en été, l’insecte pénètre les olives et pond ses œufs qui donnent naissance à une femelle.
Elle peut être traitée préventivement en Mars à l’aide d’insecticide.

LA PSYLLE :

C’est un insecte dont les larves consomment la sève de l’olivier et sécrètent une matière blanche cotonneuse (sans danger).

La PYRALE DU JASMIN :

C’est un insecte qui ne consomme que les jeunes feuilles de l’Olivie